Nous sommes la source de nos difficultés Nous sommes aussi la source de leur solution
Coralie souhaite une précision sur la non-action et
l'acceptation. Elle demande pourquoi accepter totalement implique la non-action ? L'appréciation remplace l'action ? Qu'est-ce que cela signifie ? Changer la situation par
l'observation et l'action créé-t-il des résidus (empêche-t-il de clore le cycle?)
Je cite plusieurs formules pour solutionner une situation. La première et la
seconde, c’est d’observer ce qui est, puis passer à l’action pour, soit se retirer et laisser les évènements suivre le cours des
lois naturelles, soit avoir l’action appropriée pour modifier, si possible positivement, la situation.
Dans les deux cas, nous avons le processus
“problème/solution”, le plus souvent la solution deviendra inexorablement un
nouveau problème. J’ai fait un petit article la dessus, voilà quelques jours.
L’action nous indique que nous sommes incarnés dans la rivière du temps et que l’observation nous permet de déduire l’action la plus juste, soit pour ne pas participer à ce “jeu”, donc se
retirer, soit y participer en étant au maximum au point cause.
Mais si nous passons à l’action pour tenter de “bien” solutionner la difficulté, en plus des “mauvaises solutions” possibles, il y aura toujours le risque
d’être effet et ne plus pouvoir se dégager de ce jeu, donc effectivement ne pas pouvoir terminer son cycle en tant que vainqueur et l’impossibilité de revenir à la Source, de
revenir chez Soi !
C’est le risque de se jeter dans certains jeux de l’existence. Mais les êtres humains “adorent” les problèmes, les défis, les difficultés... Cela les empêche de s’ennuyer et leur permet
de récolter des unités d’attention synthétiques !
Et il y a une formule, qui, certes, n’est pas faite pour tout le monde, c’est d’observer ce qui est, en étant bien présent, bien conscient avec de l’attention neutre, et d’apprécier ce qui est, et ne pas passer à l’action. Ce qui veut dire que nous ne nous jetons pas
dans la “rivière du temps” et la loi de cause/effet avec sa dualité.
Cette qualité d’observation et ce non faire conscient nous permet d’être tout près de la cause fondamentale du problème. L’appréciation nous permet de faire
l’expérience sans mouvement, sans action dans le temps. Elle permet de faire naître un état d’amour inconditionnel et c’est cet amour qui permet d’annuler la cause
fondamentale du problème.
Dans cette troisième formule, il n’y a pas de temps entre le problème et sa solution. Il n’y a même pas de solution, il n’y a que le problème et ce problème contient en
lui-même sa solution. Il faut simplement que le dormeur s’éveille ou au minimum se réveille et développe ses aptitudes spirituelles de présence, d’attention,
d’intention. Dans nos stages, ce sont les trois aptitudes développées en premier.
C’est un peu comme dormir dans son lit, rêver à une difficulté, tenter de la solutionner tout en continuant à dormir... Très difficile d’être cause !!! Très souvent cela se transforme
en cauchemar. En s’éveillant nous pouvons constater que la difficulté venant d’un rêve s’est effondrée.
S’éveiller à sa vraie nature, c’est aussi simple que de se réveiller après une bonne nuit de sommeil dans son lit. Mais cet éveil à sa vraie nature demande une préparation
qui est “faire une bonne nuit !” Si vous vous demandez ce que veut dire “faire une bonne nuit”, venez faire un stage, vous le saurez.
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Coralie (samedi, 10 décembre 2016 15:45)
Merci Claude, après relecture, j'y vois plus clair (j'ai transposé à une problématique concrète)... "y a plus qu'à" le vivre. Bon week-end.
Jean-Luc (samedi, 10 décembre 2016 19:55)
Très juste, direct et exprimé d'une manière simple et réaliste;
Merci
Zeineb (vendredi, 16 décembre 2016 00:24)
Merci Claude : lorsque vous dites : se retirer et laisser les événements suivre leur cours selon les lois de la nature est- ce la même attitude que celle de l' observateur neutre !?
Carole (dimanche, 24 juin 2018 18:58)
....