De la souffrance à l’éveil
Fragment d’un enseignement de sagesse
4 - suite
Vous ne pouvez pas atteindre un jour le point où vous serez libéré de vos problèmes et de vos souffrances parce que vous y êtes déjà. En effet, ce jour ne s’appelle pas demain, mais
aujourd’hui.
La clé
de la liberté est la présence et vous ne pouvez être présent que dans l’instant présent et l’instant présent est déjà ICI... il vous attend. Trouvez le passage étroit qui conduit de la
survie à la vie… ce diamant étincelant s’appelle l’instant présent.
Dans l’instant présent il n’y a aucun problème, (aucune pré-occupation), il n’y a seulement qu’une situation (occupation). L’accepter (et non le nier) comme faisant partie du
moment présent est une forme d’intelligence hautement sensée (car il est bien là). S’occuper de l'événement qui est là, c’est simplement faire un choix, prendre une décision et c’est là
qu’intervient notre libre arbitre.
Quand le ``ici`` de la situation qui est dans le ``maintenant`` ne vous convient pas vous n’avez que trois options :
1) Vous retirer de la situation par... l’observation et l’action
2) Changer la situation par… l’observation et l’action
3) L’accepter totalement par… l’observation et la non action.
L’appréciation remplaçant l’action.
Fuir par la pensée dans le futur ou dans le passé est une option qui fait que la situation reste en suspens et vous cause de la souffrance d’abord psychologique, ensuite
physique. Tout cycle commencé doit être terminé ou annulé. Aucune création ne peut rester en suspens éternellement.
Sachez que vous pouvez ignorer les créations indésirables, mais ces créations ne vont pas vous ignorer. Quand vous résistez à une création elle se colle à
vous.
En plus vous lui indiquez que vous ne l’aimez pas et elle vous retournera ce manque d’amour (comme le miroir renvoie le reflet de ce qui est) et le ressenti de ce ``manque d’amour`` s’appelle la souffrance !
Toute
création provient d’un créateur et toute création retourne à son créateur.
Il n’y a nulle part où
aller !
S’enfuir et après...
S’en aller ailleurs, notre ombre nous suit
aussi loin que l’on va, on part avec soi,
on ne s’oublie jamais…
Chanson de Michel Sardou
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coralie (mardi, 06 décembre 2016 17:05)
Bonjour Claude,
Serait-il possible d'avoir plus de précisions sur la non-action et l'acceptation. Pourquoi accepter totalement implique la non-action?
L'appréciation remplace l'action? Qu'est-ce que cela signifie?
Changer la situation par l'observation et l'action créé-t-il des résidus (empêche-t-il de clore le cycle?)
Merci, Coralie
Christiane (je-nous) (jeudi, 08 décembre 2016 17:01)
est ce que la non-action serait quelque chose comme la duplication parfaite de ce qui est ? si je duplique parfaitement ce qui ne me convient pas, il y a intégration, affinité, appréciation comme tu dis ; est cela la non-action ?
est ce être pleinement effet de ce qui est, sans chercher à modifier quoi que ce soit ?
J'ai observé que j'avais souvent tenté de gagner du temps face à des problèmes indésirables ou bien je les avais légèrement modifiés, altérés pour qu'ils sont plus
faciles à expérimenter (provisoirement, bien sûr puisque cela les a fait persister) et ce sont des formes d'action.
enfin quand tu dis "vous retirer de la situation" il s'agit de retirer son attention, d'annuler son intention ?? de mettre fin au cycle ?
merci pour les clarifications supplémentaires.