Daniel de St André – deux questions
J’ai deux questions concernant le
procédé : compter les formes. Personnellement, j’ai fait ce procédé au moins une douzaine de fois et pourtant, seules les 2 premières ont abouti au phénomène final : une perception lumineuse de
l’environnement qui a duré environ 10 minutes. Concernant cette luminosité, je suppose qu’elle est dû à la déconnexion du mental comme filtre de la réalité obscurcissant celle-ci du fait d’unités
d’attention mobilisées sur les traumas. Est-ce ton explication ?
Concernant le fait que ce phénomène final semble difficile à ré-atteindre plusieurs fois, je m’interroge sur les raisons. On peut supposer que le désir de reproduire le phénomène le bloque, mais
si c’est l’explication, comment expliquer que de nombreux autres procédés ne bloquent pas et qu’au contraire, plus on les pratique, plus ils produisent des phénomènes riches
?
Les procédés et leurs phénomènes
Chaque exercice = “son propre phénomène final” !
Concernant la luminosité que tu as obtenue et qui ne s’est pas reproduite, selon moi, c’était TON phénomène final du moment et pas forcément LE phénomène final du
procédé (peut-être qu’il n’y en a pas qu’un !).
TON phénomène ne s’est pas reproduit et tu n’en as pas eu d’autres très certainement parce que tu étais conditionné à le reproduire... mais tu n’as pas pu le reproduire. Il faut savoir
que le phénomène final pourrait ne pas provenir d’une création (donc non reproductible) mais plus d’un phénomène dû à la décréation, la masse des réalités “comptées”
se transformant dans ton esprit en énergie lumineuse (d'où la lumière). En plus ta volonté de reproduire le même phénomène a empêché (inconsciemment) le
nouveau phénomène final de jaillir !
Idem pour tous les procédés similaires.
Faire sans aucune intention de créer un résultat, amène des états d’être et des phénomènes inconnus et non-reproductibles (l’ego ne peut pas s’en emparer) bâtis non pas sur
l’intention de créer une réalité connue, mais sur l’attention neutre qui permet la décréation des masses et énergies ainsi que du conditionnement de la conscience et fait jaillir
un phénomène unique et nouveau.
Il s’agit de faire chaque exercice en lâchant prise et être totalement ouvert à ce qui est... C’est la voie directe!
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Daniel de St André (vendredi, 11 novembre 2016 16:52)
Merci Claude pour cet éclairage, (sans jeu de mots).
OK! Une décréation de masse.
Effectivement, ça me parle bien.
Moins il y a de masse plus les particules se déplacent rapidement et se transforment en lumière. Les découvertes de la physique quantique le confirment.
Est-ce qu'il s'agit des particules qui forment l'image sur la rétine, devenant plus lumineuses ou la réalité elle-même qui le devient ?
Quand on examine les théories récentes des physiciens quantiques, un nombre grandissant d'entre eux émettent l'hypothèse que la réalité existe et se crée à l'intérieur de la conscience. Alors rétine ou conscience, ça n'est qu'une question de point de vue, (depuis là où l'on observe ou croit observer) ...
Et ça m'évoque un phénomène proche qui s'est produit quand j'ai fait la première fois le procédé : le livre et la bouteille.
Plus j'avançais dans le procédé, plus le poids de l'objet me semblait diminuer, ce qui correspond également à une décréation. Ensuite, le faciliteur m'a poussé à continuer le procédé, j'ai accepté un peu à contre-cœur, et j'ai remonté l'échelle des tons jusqu'à sérénité. Parvenu à ce stade, la fatigue avait disparu, c'était agréable.
Donc 2 phénomènes différents pour le même procédé.
Et le plus curieux est que j'ai refait le livre et la bouteille à 2 reprises plusieurs mois après en accédant directement à ce niveau de sérénité immédiatement.
Peut-être que si j'avais essayé de ressentir (reproduire) l’allègement de l'objet, je n'y serais pas parvenu ?
Mais pour revenir au comptage de formes, c'était en 1995, je venais de terminer le master Avatar et l'un des étudiants me disait que tous les gens qui comptaient les formes aboutissaient invariablement à ce phénomène lumineux. Je l'ai cru d'autant plus que c'est ce qui m'était arrivé quelques temps avant et que je l'ai refait à ce moment là avec pour la deuxième fois, le phénomène lumineux à la clé.
Ensuite, je l'ai fait faire en guidage à quelqu'un qui n'avait aucune expérience de développement personnel, et pourtant le phénomène lumineux est apparu comme pour les autres.
Après cela, j'étais convaincu que c'était bien le phénomène final de ce procédé, (j'avais fait une création sans m'en rendre compte). Mais il ne s'est jamais représenté pour moi par la suite ( sans doute à cause de la compulsion à vouloir reproduire ?).
Mais maintenant, je conçois qu'il puisse y avoir un nombre illimité de phénomènes finaux pour un même procédé.
Donc, il s'agit de faire chaque exercice en lâchant prise.
D'accord, sauf qu'on ne sait pas sur quoi ou comment on doit lâcher prise et que l'on peut facilement vouloir lâcher prise de façon compulsive ?
C'est le grand dilemme du chercheur spirituel.
Est-ce que tu peux en dire plus sur ce dernier point ?